Inculpé et placé sous mandat de dépôt, M. Ngom est accusé de viol. Le commerçant a violé la fille de sa sœur, en prison pour infanticide. Âgé 13 ans, M. O. N a été brutalement propulsée dans le monde des adultes après plusieurs viols à répétition. Le dernier prédateur sexuel à avoir abusé d’elle est son oncle maternel, M. Ngom. Ce dernier commerçant de 42 ans, marié à deux femme a hérité de la garde de ses neveux et nièces après que sa sœur ai été placée en prison pour infanticide. Selon les informations rapportées par la quotidien « L’Observateur », il aurait profité de l’absence de sa deuxième épouse et du départ de la plus âgée de ses nièces au Gamou de Kaolack pour attirer, vers 5 heures du matin, la fille de sa soeur dans sa chambre conjugale et la violer. 

Par la suite, l’affaire qui a été étouffée entre les quatre murs de la maison familiale, s’est ébruitée jusque dans le bureau du Juge d’instruction du premier cabinet du tribunal de grande instance (Tgi) de Pikine. Le magistrat instructeur a inculpé, hier mardi, le bourreau supposé de la petite de 13 ans. Le Doyen des juges de Pikine l’a ainsi placé sous mandat de dépôt pour viol et pédophilie par une personne ayant droit sur la victime.

Face aux enquêteurs du commissariat de Yeumbeul, M. O. N a expliqué comment son oncle l’a violée. «La nuit des faits, mon oncle m’a demandé de lui masser le dos dans sa chambre à l’absence de son épouse. Il était sur le lit et je me suis penchée. J’ai commencé le massage et il m’a ordonné de descendre un peu vers les fesses. A ce moment, j’étais réticente. Il m’a brusquement fait basculer sur le lit, a ôté ma robe avant d’entretenir des rapports sexuels avec moi. Quand j’ai voulu crier pour alerter le voisinage, il a fermé ma bouche pour m’en empêcher», a-t-elle révélé.

Devant ces accusations, le mis en cause a tout nié en bloc, il a dépeint sa nièce comme « une dévergondée ». Je la corrigeais parce qu’elle fréquentait des hommes. Je ne lui ai aussi jamais demandé de me masser».

Interrogé sur la déchirure hyménale ancienne du certificat médical, il dit ne pas être surpris car sa nièce est de mœurs légères. Face aux enquêteurs, la victime a reconnu avoir, après son premier viol, entretenu des rapports sexuels avec deux autres hommes. Chacun une fois. L’un est, confie t-elle, mort. Quant à l’autre, elle dit l’avoir perdu de vue.

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