Selon le journal « Le Monde », la ville de New York a demandé à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de changer ce nom qu’elle juge stigmatisant. La municipalité de New York estime que cette dénomination risque de traumatiser les malades et les pousser à s’isoler plutôt que de demander des soins.
C’est dans ce même sillage que le commissaire à la santé de la ville de New York, Ashwin Vasan, a adressé un courrier au directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Nous sommes de plus en plus préoccupés par les effets potentiellement dévastateurs et stigmatisants que les messages autour du virus de la “variole du singe” peuvent avoir sur [des] communautés déjà vulnérables », écrit-il.
D’après le commissaire à la santé de la ville, cette appellation est aussi « ancrée dans une histoire raciste et douloureuse pour les communautés de couleur ». « Des sentiments traumatisants de racisme et de stigmatisation »« Le fait de continuer à utiliser le terme de “variole du singe” pour décrire l’épidémie actuelle peut raviver ces sentiments traumatisants de racisme et de stigmatisation – en particulier pour les personnes noires et les autres personnes de couleur, ainsi que pour les membres des communautés LGBTQIA+, et il est possible qu’ils évitent de recourir à des services de soins de santé vitaux pour cette raison », a observéAshwin Vasan.
Depuis son apparition en Europe et aux Etats-Unis, le virus ne cesse d’évoluer chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
New York est la ville la plus touchée aux Etats-Unis, avec 1 092 contaminations détectées depuis le début de l’épidémie. Plus de 15 000 ont été confirmés dans 74 pays depuis le début de l’année.