Le cauchemar vécu par le SENCATUTV. COM et son Directeur de Publication Serigne Cheikhouna MBACKE et sa caméraman Yaye Awa DIOUF démontre à suffisance qu’au Sénégal il existe des sujets encore tabous comme le phénomène des LGBT et lesbianisme.

Les locaux de SENACTU TV ont reçu la visite inopinée de vandales armés et non encore identifiés le 11 mars 2022 mettant à sac les locaux en détruisant tout sur leur passage, l’installation informatique complètement détruit et des ordinateurs vandalisés.

Cette agression barbare a causé un arrêt du travail des journaliste et techniciens de la presse car leur outil a disparu occasionnant des conséquences terribles dans la gestion administrative de la boite et constituant un manque à gagner terrible à la trésorerie.

Après notre source, Le directeur de publication S. Cheikhouna MBACKE a déposé une plainte au commissariat de police des parcelles Assainies.

La justice devrait s’inquiéter de cette situation. Malheureusement depuis lors S. Cheikouna Mbacké a sa vie en danger car il ne cesse de recevoir des menaces de mort à la suite d’une interview accordée à une lesbienne et dans laquelle le phénomène des LGBT a été abordé ce qui a déclenché une situation de haine et de réaction négative d’un lobby dont les tentacules sont partout avec des conséquences très néfastes.

La confusion qui augmente le doute et l’incompréhension des internautes est qu’ils pensent que SENACTU TV défend la cause des homosexuels car une loi criminalisant ce phénomène est dans le circuit étatique ce qui risque de corser la peine des auteurs qui répondront de leurs actes de déviance.

Ce qui nous amène à nous poser cette question jusqu’ou irons nous avec les semeurs terreur qui violent impunément la liberté de la presse en saccageant les maisons de presse, pillent leurs biens, les menacent et les agressent continuellement les journalistes pour avoir défendu leur point de vue sur la question des LGBT ?

Les commanditaires constituent un lobby organisé et puissant qui manipulent des voyous à dessein de nuire et de museler   la presse en violant délibérément la liberté de la presse.

Au Sénégal, liberté de la presse est en recul malgré le classement de RSF (Reporters Sans Frontières) qui lui concède la 47e place sur les 150 pays respectant la liberté de la presse, la situation actuelle de la presse sénégalaise est méconnaissable si on observe les vingt-cinq ou trente ans dernières années.

En définitive nous pouvons affirmer sans nous tromper malgré notre expérience qu’il n’existe pas au Sénégal une garantie de l’exercice de la profession de journaliste et la liberté de la presse n’existe ; c’est un leurre de penser que les journalistes exercent librement leur métier à cause des groupes de pression et lobbys tapis dans l’ombre pour nuire.

Les associations de journalistes à l’exemple du CORED et de la CAP, les syndicats des journalistes et techniciens doivent s’indigner pour dénoncer cette agression barbare et d’autres cas similaires en apportant un soutien moral voir une assistance judiciaire avec un pool d’avocats.

 A l’unanimité tout esprit sensé est d’avis qu’en de pareille circonstance le procureur devrait s’autosaisir et ouvrir une enquête judiciaire pour tirer au clair certaine dérive.