Précarité, démarches administratives longues et ardues, impossible poursuite des études… Une enquête de la plate-forme Lighthouse Reports révèle le traitement à géométrie variable appliqué à ces étudiants dont la trajectoire a basculé avec la guerre. Huit mois après le début de la guerre, la vie des étudiants africains ayant fui les bombes en Ukraine s’écrit toujours en pointillé. « Je ne pensais pas que ce serait si difficile », souffle Mana Fatima Compaoré. Quand la guerre a éclaté, l’étudiante comorienne de 25 ans poursuivait une deuxième année en commerce international à Kiev. Une fois la frontière polonaise franchie, la France s’est imposée à elle comme un point de chute évident pour continuer ses études. Mais sa maîtrise de la langue ne lui a pas suffi pour intégrer une université. Mana Fatima Compaoré a reçu, il y a quelques jours, une troisième lettre de refus. Cette fois, de l’université Sorbonne-Paris-Nord, qui invoque une « capacité d’accueil atteinte ».

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