Entre 2019 et 2020, le néphrologue de l’hôpital régional de Sédhiou a enregistré 10 cas de patients souffrant d’insuffisance rénale. Ces derniers ont été contraints d’emprunter les chemins de l’évacuation sanitaire vers Ziguinchor. Les frais de séjour pour ces types de soins remettent en cause la gratuité des soins de l’hémodialyse, a-t-il dit.
Mais cette page sombre de l’histoire de la santé à Sédhiou va se refermer le 6 décembre prochain, date de l’ouverture du centre d’hémodialyse. Avec une capacité deux fois plus grande que celles des centres de Kolda et de Ziguinchor. A en croire le néphrologue, Daouda Coly, le centre de Sédhiou dispose de 12 générateurs avec une possibilité de trois branchements qui permettent de prendre en charge plusieurs malades.
Une mission conjointe de supervision de la division de la lutte contre les maladies non transmissibles du ministère de la Santé et de l’action sociale, conduite par Tidiane Badji, a effectué hier vendredi une visite diagnostic des lieux. L’objectif était d’évaluer la fonctionnalité du centre en termes d’infrastructures, d’équipement, de ressources humaines et de prise en charge des malades. « Tout est fin prêt pour un démarrage effectif des activités d’hémodialyse à l’établissement public de santé de niveau 1 (EPS1) de Sédhiou qui abrite ce centre », se félicite Tidiane Badji. Désormais, dit-il, le Sénégal passe de 3 à 26 centres d’hémodialyse dont 3 dans le privé entre 2010 et 2021.
Le médecin-chef de région, représenté par le docteur Diabel Dramé, médecin-chef du district sanitaire de Sédhiou, a déclaré que l’ouverture de ce centre d’hémodialyse constitue une aubaine pour les patients et va contribuer sensiblement à l’amélioration de leur bien-être.

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