A. A. Hann qui avait eu une énième altercation avec son frère, a finalement reçu une plainte de sa part. À celle-ci s’est ajoutée une autre pour vol dans un lieu de culte, en l’occurrence une mosquée, rapporte « L’Observateur ». Réputé être « très agressif, un ivrogne et un drogué », A. A. Hann, aurait profité de l’absence de son frère S. N. Hann avec qui il habite pour dérober des matériaux de construction, destinés à son bâtiment.

À en croire le plaignant, c’est durant la journée du vendredi 24 décembre 2021, en revenant d’une mission dans le Diéry, qu’il a été informé par N. Ndour qui lui a notifié que son frère lui a confié des matériaux de construction et c’était fort probable qu’ils soient les siens. Le même jour, aux environs de 20 heures, A. A. Hann ivre comme un Polonais, s’en est pris à son frère et s’est saisi d’un couteau pour l’attaquer.

Ne s’arrêtant pas là, le mis en cause s’est introduit dans la nuit du dimanche 30 au lundi 31 janvier 2021 dans la mosquée d’Oulad Béry, quartier éponyme, situé dans la commune de Ndioum où il a dérobé plusieurs objets de valeur.

Selon l’Imam de ce lieu de culte, l’amplificateur, la caisse de sonorisation, la caisse des aumônes, les ventilateurs, ainsi que le micro ont été dérobés. Il a rajouté que le mis en cause a été aperçu par des témoins oculaires en possession des matériels de la mosquée. L’iman a révélé que le prévenu se servait de cet argent pour se saouler.

Interrogé sur les faits, A. A. Hann a affirmé qu’il n’est mêlé, ni de près ni de loin, à toutes ces accusations. Il a soutenu que les témoins ont confondu sa guitare avec la caisse des aumônes. En plus, le ventilateur qu’il détenait, était sa propriété, car il est un réparateur de cet objet.

L’affaire est mise en délibéré pour le 24 février 2022 par le Tribunal de grande instance de Saint-Louis.

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