Le ministre Ndèye Saly Diop Dieng a pris part au lancement officiel du rapport annuel sur l’état de la population mondiale 2022. Une occasion pour elle de faire son plaidoyer sur la situation. Selon elle, « le choix qui a été fait de poser le curseur sur les grossesses précoces ou non désirées, est pertinent au regard des données fournies par le rapport avec 121 millions de cas recensés dans le monde et 70.000 décès d’adolescentes en couches. » Ces données ont été rendues publiques, hier, vendredi, par l’agence directrice des Nations Unies en charge des questions de santé sexuelle et reproductive (UNFPA) dans son rapport sur l’état de la population 2022 officialisé. Selon les estimations mondiales, 257 millions de femmes souhaitant éviter une grossesse non désirée n’ont pas recours à des méthodes contraceptives modernes et sûres, et dans les pays pour lesquels on dispose de données, près d’un quart des femmes ne sont pas en mesure de refuser un rapport sexuel. Face à ce phénomène récurrent, Ndèye Saly Diop Dieng se dit très réjouie des efforts de l’État à travers le Plan Sénégal Emergent aligné sur les objectifs de développement durable. « Cette volonté politique est illustrée par un cadre législatif et réglementaire structuré avec la loi n° 2005-18 du 5 août 2005 relative à la santé de la reproduction, la loi interdisant les mutilations génitales féminines de 1999 et récemment la loi 2020 criminalisant les actes de viol et de pédophilie. » Le thème de cette année met en exergue les grossesses non désirées pour souligner l’urgence de prendre les mesures idoines pour prévenir les grossesses non désirées. Ainsi, à la fin de son discours, Mme le ministre a remercié l’UNFPA et l’ensemble des organisations nationales et internationales qui travaillent davantage pour lutter contre les grossesses non désirées…