Le Sénégal a encore connu des jours de violences inouïes suite au verdict condamnant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme. Le Procureur de la République, Abdou Karim Diop, informe que 410 personnes ont été arrêtées par les Forces de Défense et de Sécurité. Le ministère public annonce l’ouverture d’une information judiciaire pour divers faits.
Le Sénégal a connu des violences suite à la condamnation de Ousmane Sonko. 410 personnes ont été arrêtées. Une information judiciaire a été ouverte pour clarifier les responsabilités.
Arrestations
« L’intervention des forces de défense et de sécurité a toutefois permis l’interpellation de quatre-cent-dix (410) personnes qui ont participé aux manifestations et sont également impliquées dans ces faits à caractère criminel », lit-on dans le document parvenu à la rédaction de Senego.
Enquêtes
Le ministère public a ainsi opté pour un règlement graduel en considération de la nature des faits reprochés à chaque individu déféré. « les mineurs sont généralement mis en liberté provisoire avec une remise à leurs civilement responsables, ceux d’entre eux qui sont âgés de moins de treize (13) ans n’ont pas fait l’objet de poursuites; mais si le maintien en détention s’impose, ils sont poursuivis devant le tribunal pour enfants. Les manifestants dont l’implication est moindre, ont été poursuivis devant la juridiction des flagrants délits pour des faits de manifestations non autorisées sur la base de l’article 98 du code pénal« , a précisé le texte.
La responsabilité
Une information judiciaire a été ouverte pour clarifier et situer les responsabilités de chacun dans cette affaire de saccages, de pillages, entre autres. « Les autres manifestants, le ministère public a estimé utile, eu égard à la gravité des faits qui leur sont reprochés et à l’étendue des dégâts matériels causés, pour la plupart, par des incendies que ces derniers ont délibérément provoqués, d’opter pour la pleine rigueur de la loi dans les poursuites. C’est dans cette optique qu’une information judiciaire a été requise contre ces individus pour des faits d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, participation à un mouvement insurrectionnel, actions diverses causant des dommages aux personnes ou à leurs biens, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique conformément aux dispositions des articles 80, 97, 98, 255, 431-1 et suivants du code pénal« , ajoute le communiqué.
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