« LE BLOCUS DU DOMICILE DE OUSMANE SONKO PEUT-ÊTRE LEVÉ PROGRESSIVEMENT

Le domicile du président du parti Pastef Ousmane Sonko est sois surveillance depuis le 28 mai dernier. Ils avocats et autres sont interdits d’accès. Une violation des droits de la libre circulation et des droits humains selon certains spécialistes.

En conférence de presse ce jeudi, le gouvernement par le biais du ministre de l’intérieur Antoine Félix Diome s’explique. « Quelqu’un qui se lève pour dire qu’il va faire une caravane, des rassemblements sans déclaration, on constate des décès. Est-ce qu’on va le laisser faire le tour du Sénégal, faire des rassemblements et compter les morts derrière ? On ne peut pas.

A partir de ce moment et en vertu des principes sus évoquées, il y a des restrictions qui, dans le cadre du maintien de l’ordre, peuvent lui être appliquées mais j’ai cité le dernier principe qui est celui de la réversibilité. Ce qui veut dire que c’est progressif. Ce n’est pas quelque chose de statique. C’est dynamique. Si la situation permet ou on en arrive à un moment où il faut enlever les barrières ou laisser les personnes circuler, on le fera.

Mais en cas de nécessité, on n’hésitera pas. Que ce soit au niveau de Cité Keur Gorgui ou même dans une autre partie du territoire, il arrive assez souvent que les forces de défense et de sécurité imposent dans des zones pour des raisons tenant à l’ordre public en vertu des précautions de ne pas pouvoir circuler dans de telles zones », a-t-il déclaré.