Afin de permettre aux femmes africaines d’accéder aux instances de décision pour montrer leur potentiel et ainsi apporter des réponses face aux impacts des changements climatiques, le Forum AWA 2022 plaide pour l’inclusion des femmes dans le milieu. Le Forum AWA2022 qui a pris part au webinaire que le Groupe AllAfrica Global Media a organisé hier lundi 07 mars, a lancé ce plaidoyer pour les femmes.
« L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable. C’était dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale pour les Droits de la Femme. Un panel virtuel qui, selon Mme Hawa BA, Chargée du Bureau Sénégal (OSIWA), était un moment de célébration, de rappel des défis habituels pour l’atteinte de l’égalité et de l’équité genre », lit-on dans la note parvenue à PressAfrik.
Une belle occasion saisie par les panélistes présents de magnifier « la résilience dont les femmes africaines », mais également la lutte continue pour parvenir à leur pleine participation et à leur autonomisation.
Des messages ont été aussi lancés à l’endroit des dirigeants africains pour favoriser davantage l’inclusion des femmes. Les secteurs non-étatiques notamment ceux investis par les femmes et surtout le secteur informel ont également été interpellés. « Le temps est venu de traduire les discours sur la promotion des droits de la femme en actes concrets ». A en croire le communiqué cet objectif qui ne pourra être atteint que par leur accès aux instances de décision ou leur présence à la table où sont négociés leurs droits.
Selon la CEA, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est un vecteur de l’égalité des sexes vers la réalisation du Programme 2030 et de l’Agenda 2063. Sur cette lancée, la Banque mondiale a ajouté le programme Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) qui bénéficie à des pays fortement touchés par les changements climatiques et les défis sécuritaires.
Malgré les acquis réalisés dans ce domaine au niveau africain, les défis restent énormes. « Pour un avenir durable des femmes, une volonté politique est souhaitée. Ce qui devrait se matérialiser à travers l’établissement de programmes de formation qualifiante et un système scolaire qui facilite l’éducation des jeunes filles et leur maintien à l’école. Mais également l’éradication de fléaux comme le mariage des enfants, les abus, l’abandon scolaire, les tensions inters ethniques, entre autres ».
Pour arriver au sommet, il a été estimé que les filles « doivent non seulement savoir qu’il n’y a pas de limites, mais elles doivent également faire preuve d’engagement, de résilience, de passion et de générosité pour offrir le meilleur d’elles à l’humanité et à leur société ».