Leader de Tekki, Mamadou Lamine Diallo a décidé de se ranger derrière Pastef pour les Législatives anticipées prévues le 17 novembre. Mais l’ex-député de la 14e législature ne comprend pas la réclamation des nouveaux opposants, réunis autour d’une association pour la transparence des élections.

Dans un texte, l’homme politique a rappelé tout ce que l’ancien régime a fait subir à l’ancienne opposition à ses yeux. Et pour lui, ces ex-dirigeants (bien que des opposants de l’ex-régime soient également dans l’Atel) sont mal placés pour parler de transparence. Voici sa publication.

Ceux qui ont financé des dizaines de listes aux législatives de 2017 pour finir par nous imposer, par la force de la répression, un parrainage corrompu;
Ceux qui ont toujours refusé un ministre chargé des élections non partisan;

Ceux qui ont toujours refusé de remettre le fichier électoral à temps aux acteurs concernés ;

Ceux qui ont taillé notre constitution dans tous les sens, bouleversé le calendrier électoral et poussé à un décalage entre la présidentielle et les législatives , alors que le peuple avait obtenu une synchronisation des deux élections en 2012;

Ceux qui ont toujours refusé le bulletin unique;

Ceux qui ont voulu réduire l’opposition à sa plus simple expression;

Ceux qui ont toujours refusé l’accès aux médias d’Etat à l’Opposition;

Les voilà, en train de réclamer une transparence aux élections anticipées de novembre 2024 qu’ils ont imposées par le bricolage de la constitution au Président BDDF.

Tekki a été de tous ces combats démocratiques pour la refondation des institutions de notre pays. Tekki connaît le sujet. Alors, de qui se moque le conglomérat dénommé abusivement ATEL?