Imam Alioune Badara Ndao doit faire face au juge ce lundi 28 février 2022 dans le cadre de son procès en appel. Ses disciples veulent se constituer en boucliers et dénoncent d’ores et déjà un “acharnement”.
Les disciples d’Imam Alioune Badara Ndao lancent l’opération “Gungé Imam ak libéere Sénégalais yinu téyé si Sai-Sai terrorisme”, pour le soutenir dans les moments difficiles qu’il traverse. Ses disciples estiment que le dossier d’Imam Ndao a déjà été vidé, rapporte Enquête+.
Boubacar Dieng, l’un des initiateurs de la rencontre, a dénoncé l’acharnement sur leur Imam. “Imam a été arrêté une première fois, il n’y aura pas une deuxième fois. Si cette deuxième fois devait se faire, ça sera avec beaucoup de morts. Celui qui va prendre Imam, il n’a qu’à venir le prendre, mais, qu’il se prépare : il va marcher sur beaucoup de cadavres”, prévient-il.
“S’il va aller en prison, qu’ils préparent d’autres cellules, parce qu’il y a des milliers de Sénégalais qui sont prêts à l’accompagner. Nous appelons tous les Sénégalais (chrétien, musulmans, mourides, khadres, layennes, etc.), pour que l’on protège cet homme intègre, cet Imam qui n’a autre activité que l’enseignement coranique. Laissez Imam s’occuper de ses champs, disciples, faire ses prêches. Lorsqu’on l’a pris ces trois ans, les minbars étaient orphelins, les daaras pareils, de même que la communauté musulmane. Cette fois-ci, nous n’accepterons plus d’être orphelins d’un homme vivant”, ajoute Boubacar Dieng.