Les populations du village de Dianwély, dans la commune de Némataba du département de Vélingara, sont inquiètes. Quelque 31 de leurs enfants, ayant une moyenne d’âge de 18 ans, ont fui le village. Cela, suite à l’arrestation de deux jeunes du village qui seraient impliqués dans l’incendie de tables-bancs de leur école élémentaire, ainsi que de la case des enseignants, rapporte « Le Quotidien » dans son édition du jour.
Toute la population du village, en solidarité avec les proches des disparus, a appelé la presse, lundi dernier, pour informer l’opinion nationale de leurs inquiétudes du moment et des décisions prises par la communauté.
Boubacar Touré, porte-parole du jour, dit : «31 de nos jeunes frères qui étaient impliqués dans l’incendie des tables-bancs de l’école ont fui le village. Personne ne sait où ils se trouvent actuellement. Les parents craignent qu’ils soient enrôlés dans le jihadisme, s’ils sont hors du pays ou qu’ils soient victimes de la Covid-19 quelque part dans le monde. De plus, c’est la main-d’œuvre agricole de plusieurs familles qui est ainsi perdue. Ils imaginent qu’ils pourraient revenir dans un état peu souhaitable.»
Aussi, ont-ils informé avoir déjà réparé la case incendiée et qu’ils sont en pourparlers avec un menuisier du village pour réparer les tables-bancs.
Toujours dans les colonnes du « Quotidien », ces villageois, qui regrettent et condamnent l’acte innommable de leurs enfants, demandent pardon à l’Etat du Sénégal et au ministère de l’Education. Ils souhaitent que cette affaire soit éteinte, pour ramener la sérénité dans le village.
Ils s’engagent à garantir, désormais, l’intégrité physique des enseignants et de préserver le patrimoine de l’école.
