Abdoulaye Diouf Sarr est revenu aux affaires, en tant que directeur du Fonds souverain d’investissements (Fonsis). Candidat déchu à la mairie de Dakar, l’ancien édile de Yoff était l’invité du « Jury du dimanche ».
Interpellé sur ses nouvelles fonctions, le vice-président de l’Assemblée nationale note que c’est pour lui un renouvellement de confiance du chef de l’État. « En me nommant directeur général, il renouvelle la confiance qu’il a en ma personne. Mais aussi, j’aimerais effectivement dire qu’en me nommant ministre de la Santé, avant ministre de la Gouvernance locale ou ministre du Tourisme et même en me proposant, dans le cadre du Benno Bokk Yaakaar comme premier vice-président de l’Assemblée nationale, c’était aussi une marque de confiance », a-t-il dit.
D’ailleurs, M. Diouf Sarr dit accueillir cette nomination en missionnaire. À chaque fois que j’appréhende une mission, je dis dans mon état d’esprit c’est quelqu’un qui a déjà fini une mission et qui commence une autre. Parce que la vie est une succession de missions. Et pour moi, le chef de l’État vient de m’inviter à prendre en charge une nouvelle mission. Une mission autrement plus importante. C’est vrai que le Parlement, c’est dans le domaine du législatif, mais là nous sommes dans l’exécutif avec une dimension stratégique. Nous aurons l’occasion de revenir davantage sur ma mission à la tête du Fonsis », conclut-il.