En Côte d’Ivoire, des responsables d’organisations de défense des droits LGBTQ+ expriment leur profonde préoccupation face à une recrudescence alarmante d’agressions verbales et physiques à caractère homophobe depuis la fin du mois d’août. Ces incidents sont alimentés par une intensification de la haine en ligne, largement diffusée et exacerbée par les réseaux sociaux.
Depuis la fin du mois d’août, des dizaines de cas d’agressions ciblées ont été signalés, révélant une inquiétante tendance à l’escalade de la violence homophobe. Les réseaux sociaux, où l’on trouve des messages tels que « Non aux Woubis », jouent un rôle clé dans cette propagation. Ils facilitent la diffusion de discours haineux et incitent à des actes de violence contre les personnes LGBTQ
Les organisations de défense des droits LGBTQ+ en Côte d’Ivoire condamnent fermement cette montée de l’intolérance et appellent à des mesures immédiates pour protéger les personnes vulnérables. Elles demandent également une prise de conscience accrue et une action concertée des autorités pour contrer la violence et garantir la sécurité de tous les citoyens, indépendamment de leur orientation sexuelle.
Cette situation souligne la nécessité d’une réflexion urgente sur les politiques de lutte contre la haine et la discrimination, ainsi que sur le rôle des plateformes numériques dans la propagation de contenus nocifs.
Sur les réseaux sociaux, certains justifient cette chasse aux sorcières en affirmant que l’État a laissé les « Woubis » légiférer et défiler impunément dans les rues.