Le groupement d’intérêt économique (GIE) “Bousso Bally Jappal ma Japp international” a aidé plus de 500 femmes à lancer des activités génératrices de revenus, dans divers domaines, en leur octroyant des financements.
“Notre GIE a déjà soutenu plus de 500 femmes, chaque groupe recevant jusqu’à 300.000 francs pour lancer des activités génératrices de revenus dans des domaines variés tels que la couture, la transformation des fruits et légumes, la production céréalière, et d’autres secteurs économiques essentiels,” a déclaré sa présidente, Thiané Khoulé.
Elle s’adressait à des journalistes, après la cérémonie de lancement officiel du GIE Bousso Bally Jappal Ma Japp international, à Louga.
Selon la responsable, le GIE qui avait démarré, avec des financements de 200 000 à 300 000 FCFA, a atteint des montants allant jusqu’à un million de FCFA, “grâce au respect des engagements et à la détermination des femmes bénéficiaires”.
Jappal Ma Japp international a également pris une “initiative audacieuse en finançant la formation de centaines de femmes”, a-t-elle ajouté.
Cette organisation, née en 2020, vise non seulement à offrir des compétences professionnelles aux femmes, mais aussi à “renforcer leur indépendance financière” .
“Nous croyons fermement que l’autonomie des femmes est une solution clé, pour remédier à l’écart entre les sexes dans notre pays”, estime Thiané Khoulé.
Pour elle, son groupement “contribue directement à réduire l’émigration, en créant des opportunités d’emploi et en renforçant l’indépendance économique des femmes”.
Malgré les cas de réussite, le chemin reste parsemé d’embûches, relève Ndèye Marième Thiam, membre du GIE. Elle demande à l’Etat de “reconnaître l’impact de son travail et à lui apporter l’aide nécessaire”.