Repoussées à plusieurs reprises depuis deux ans en raison de problèmes dans le processus électoral, les élections pour la présidence de la Fédération ivoirienne (FIF) se tiennent enfin ce samedi à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix, à Abidjan, à partir de 10H (12h en France).
Six mois après Samuel Eto’o, élu président de la Fédération camerounaise en décembre dernier, Didier Drogba fait partie des trois candidats en lice et aspire à être élu face à ses deux rivaux Idriss Diallo et Sory Diabaté, tous deux anciens membres de la FIF. Fort de son programme «Renaissance», l’ancien buteur de l’OM et Chelsea bénéficie d’une belle cote de sympathie dans les médias et au sein de la population. Seulement, il connaît peu les rouages «politiques» du football ivoirien et ne part donc absolument pas favori.
«Drogba, c’est le candidat du peuple, lequel, hélas pour lui, ne vote pas», raille ainsi un des soutiens d’Idriss Diallo, cité par Eurosport. En effet, seuls 81 membres du football ivoirien sont invités à se prononcer pour un total de 133 voix : les 14 clubs de Ligue 1 (trois voix chacun), les 24 clubs de Ligue 2 (deux voix chacun), les 38 clubs de D3 (une voix chacun) et les 5 groupements d’intérêt (Joueurs, anciens joueurs, arbitres, entraîneurs et médecins), qui disposent d’une voix chacun. Confronté à des détracteurs qui lui reprochent son manque d’implication dans le football local et pas aidé par son absence lors du grand débat télévisé organisé mercredi par la RTI, Drogba peut-il créer la surprise et imiter Eto’o ? Réponse dans quelques heures.
