Dans l’affaire Astou Sokhna, les enquêtes commencent à apporter la lumière sur les circonstances de la mort de la femme enceinte à l’Hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga.

Les deux missions du ministère de la Santé, qui vont déposer leurs rapports ce mercredi, ont confirmé une «manque de coordination dans la prise en charge» d’Astou Sokhna, rapporte Libération.

Pire, le risque encouru par la défunte a «été sous-estimé», selon toujorus la source et les douleurs d’Astou Sokhna ont été «mal évaluées». C’est-à-dire que l’équipe de garde a fait preuve d’une insensibilité totale alors que la patiente criait et affirmait qu’elle était au bout de sa vie.

Les inspecteurs sont d’avis que la césarienne ne devait pas attendre d’autant qu’Astou Sokhna, qui avait perdu en 2019 sa fille née prématurément (7 mois), avait bel et bien un dossier médical qui recommandait cette voie pour son accouchement.

Du côté de la police, les enquêteurs ont commencé à entendre le personnel. Selon Libé, Les policiers s’orientent vers les mêmes conclusions que les équipes dépêchées par le ministère de la Santé.

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