Les révélations se poursuivent suite au décès de Astou Sokhna, une femme en état de grossesse de 9 mois qui devait subir en urgence une césarienne, survenu à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga, au nord du Sénégal. Selon Libération, dans sa parution de ce mardi, ce n’est pas le premier drame qu’aurait vécu le mari de la défunte dans ladite structure sanitaire. En mars 2019, sa femme Astou Sokhna avait déjà accouché, prématurément, d’un bébé âgé de 7 mois dans le même hôpital.
En effet, le bébé avait vécu une semaine avant de rendre l’âme en pédiatrie. « On ne nous a jamais dit ce qui s’y était passé », a déclaré Modou Mboup, mari de Astou Sokhna.
Décédée après avoir souffert de 9 heures 30 à 5 heures 30 du matin, la victime était âgée de 34 ans. Le tollé, déclenché par la sortie de sa famille, a poussé la direction générale de l’hôpital à tenir un point de presse hier lundi, pour donner sa version des faits.
Dans sa déclaration, le directeur général de l’établissement, Amadou Guèye Diouf qui évoque « une mort par la volonté divine », a réfuté le caractère urgent concernant la césarienne que devait subir Astou Dionne.
Toujours dans son speech, Dr Diouf a annoncé avoir transmis un rapport au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Des informations du canard révèlent que le document n’a pas convaincu la tutelle puisqu’une mission d’inspection interne quitte Dakar ce mardi, direction de Louga.
Avant cela, le mari de la défunte a annoncé à travers les médias, avoir déposé une plainte pour « négligence médicale ».