L’Etat a décliné, à travers le projet de budget 2022, les investissements qu’il compte faire dans l’Enseignement supérieur. C’est ainsi que les dépenses prévues pour la prise en charge sociale de l’étudiant sont détaillées dans le document. Rien que pour la bourse des étudiants, il est prévu plus de 50 milliards F Cfa.
S’agissant des dotations des universités, l’Etat va dégager 74 milliards F Cfa. L’Université Cheikh Anta Diop a droit à 35 milliards, presque 11 milliards pour l’UGB, environ 5 milliards chacune pour l’Université de Thiès, celle de Ziguinchor et l’Uvs. Bambey bénéficie d’une enveloppe de près de 4 milliards. L’Université El Hadji Ibrahima Niass totalise un peu plus de 2 milliards et l’Université Amadou Makhtar Mbow ferme la marche avec un peu plus d’1 milliard.
A propos des œuvres sociales (logement, resto, santé…), il est prévu un montant de 35 milliards : 20,5 milliards pour le Coud, 7,1 milliards pour le Crous de Saint-Louis, 2,7 milliards pour Bambey et enfin 2,3 milliards à chacune pour Thiès et Ziguinchor.
Si on fait le total de la bourse et des œuvres sociales, on se retrouve avec plus de 85 milliards, un montant supérieur de 11 milliards à ce qui est prévu pour le volet pédagogique, c’est-à-dire la dotation de 74 milliards pour les universités. Cela pose l’éternel débat sur la charge sociale, même si certains considèrent cela comme un intrant pédagogique.
A noter que ces montants ne comprennent pas les infrastructures, les équipements et la gouvernance.